Une maison d’hôtes à l’ambiance nature !

La particularité de ce lieu est qu’une grande partie des chambres sont aménagées dans deux granges agricoles de couleur rouge en tôle et aux structures métalliques de type Eiffel. Cette architecture fonctionnaliste s’intègre totalement dans une ambiance nature. Une ferme du XIXe siècle, flanquée de ses granges et de son moulin s’est adaptée en un restaurant à la cuisine généreuse et autres espaces fonctionnels. De toute part, la vue se pose sur la nature. L’hôtel est une philosophie regroupant des principes ancestraux d’hospitalité, de partage, de convivialité et d’équilibre avec la nature.

Un mobilier authentique

Le mobilier du Barn tire son inspiration des campagnes françaises jusqu’au style shaker. Les propriétaires, William Kriegel et Édouard Daehn, ont voulu un espace domestique et chaleureux. Ainsi, ils ont opté pour des matériaux bruts, pauvres, du bois au textile, sans effet de style pour un confort sensible, tactile et purement fonctionnel à l’ ambiance nature.

Les chambres offrent une grande variété de tailles et de configurations et se prolongent à l’extérieur en terrasses ou sur des balcons privés, offrant une vue imprenable sur la nature environnante. Les bâtiments du Barn assument et revendiquent leur paternité agricole. Inspirés des hangars agricoles déjà présents sur le site, les balcons des chambres reprennent la structure métallique en s’abritant sous une couverture en tôle ondulée rouge de Falun.

Une ambiance nature

«Au fil de notre travail, nous nous sommes rapprochés de ce qu’était le lieu lorsque nous l’avons parcouru pour la première fois », déclare Daphné Charles-Le Franc, paysagiste en charge du projet. Une vallée boisée, les traces d’activités passées, un vaste domaine avec ses allées de lilas, son étang et surtout des spécimens très anciens qui traduisent la noblesse du lieu.

Toutes les essences plantées viennent d’une pépinière locale et ont été réintroduites de manière informelle en bosquets, par familles, pour qu’elles murmurent entre elles. «Par endroits, nous avons ouvert le paysage. Vue sur la forêt, vue sur les chevaux, et partout de grandes prairies rythmées par quelques chemins ténus et tondus. Finalement, nous avons juste souhaité prolonger l’histoire de ce lieu, unique et majestueux», poursuit-elle. Un lieu secret et connecté, où il fait bon se reposer, réfléchir, écouter le chant des oiseaux et murmurer à l’oreille des chevaux.

©️Texte et photos : Paul-André COUME