L’ardoisier doit tenir compte également de la sonorité de la roche, en la tapant avec son marteau afin d’évaluer son degré de porosité et de constater les défauts éventuels. Des démonstrations en plein air sont réalisées, sur un chantier installé au cœur des Pans de Travassac par les ardoisiers qui travaillent le reste du temps en contrebas pour exploiter la suite du filon La Fayotte, avec les mêmes techniques ancestrales et les mêmes outils mais mieux abrités, le chauffage en plus. La moitié de la production des ardoises de Travassac orne les monuments historiques.
Laurence, qui travaille sur le site précise : « Nous avons travaillé sur le chantier du Mont-Saint-Michel entre 2000 et 2016. Nous avons fourni des ardoises pour l’abbatiale, notamment, et le réfectoire des moines. 1500m2 d’ardoises ont été nécessaires uniquement pour la toiture de l’abbaye. » Une grande fierté pour toute l’équipe de cette entreprise familiale.