Et puis il y a les secrets. Au rez-de-chaussée, les trésors de Clotilde. « Piquée par le virus de la brocante » à l’âge de quinze ans, raconte Clotilde en descendant les escaliers qui mènent à « l’atelier ». Son père chinait des balances, des boîtes à poids et des lampes à pétrole. Clotilde chine d’anciens portraits, pour ce qu’ils racontent d’une vie passée, puis achète du linge ancien, des torchons, des draps, fascinée par le travail de broderie, la minutie de l’exécution. Des assiettes Digoin, « plus d’une centaine », d’anciens miroirs, de barbier, mercurisés ou en rotin… Dans l’atelier, on découvre un immense meuble de métier à multiples tiroirs, une grande armoire restée dans son jus, une bonbonnière rose pâle, des meubles en attente, mais pas trop, car Clotilde vend bien. A force de chiner, Clotilde en a fait son métier.